Les consultations pour des troubles digestifs sont-elles fréquentes ?
De nos jours, un tiers des consultations chez le généraliste évoquent des troubles digestifs. Lors d’épisodes de diarrhée ou de constipation, l’aspect et la fréquence des selles restent des informations nécessaires au diagnostic. Le médecin peut désormais s’appuyer sur des examens complémentaires de plus en plus performants.
Quels progrès a-t-on faits dans ce domaine ?
Pour explorer l’intestin grêle jusque-là peu accessible, l’endoscopie est désormais complétée par la vidéo-capsule : une microcaméra, ingérée par le patient qui transmet tout le long de son parcours des images à des capteurs placés sur l’abdomen et reliés à un enregistreur.
Les troubles digestifs peuvent-ils provoquer des maladies graves ?
Si ces perturbations intestinales deviennent chroniques ou sont d’apparition violente avec présence de sang dans les selles, elles peuvent révéler des maladies sérieuses (cancer, diverticulite, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin). Il est alors incontournable de recourir aux investigations endoscopiques ou radiologiques.
Quelle est l’origine des selles diarrhéiques ?
Les selles diarrhéiques sont une réaction de défense de l’intestin qui chasse ainsi les intrus. La diarrhée aiguë infectieuse, bien que très inconfortable, se guérit seule en 36 à 48 heures sauf en cas de sang dans les selles nécessitant une antibiothérapie.
Sommes-nous tous égaux devant la constipation ?
Les femmes sont davantage constipées que les hommes, les moments clés de leur évolution hormonale (règles, grossesse, ménopause) étant susceptibles d’entraîner un blocage plus ou moins long. Mais pour tous, sans distinction de sexe, la constipation est souvent due à un changement dans les habitudes.
Qu’est-ce qui provoque les crises hémorroïdaires ?
La crise hémorroïdaire est autant favorisée par la constipation que par les diarrhées intempestives. Les efforts de poussée gonflent ces petits vaisseaux que sont les hémorroïdes, ils les compriment et les font saigner. Tout comme les expulsions diarrhéiques violentes et répétitives. Le fait d’aller souvent aux toilettes finit par irriter le canal anal et les hémorroïdes présentes tout autour.
Quels recours la médecine peut-elle nous proposer dans ce domaine ?
Les thérapies douces sont très indiquées pour relancer la dynamique intestinale. La phytothérapie améliore le transit avec des plantes laxatives et des mucilages naturels. Les probiotiques également rééquilibrent la flore. L’acupuncture stimule l’intestin.
Quelles solutions trouve-t-on actuellement en pharmacie ?
Vous avez Alflorex de Biocodex, un complément alimentaire qui agit sur les symptômes du syndrome de l’intestin irritable, Babybiane Imedia de Pileje qui répond aux besoins nutritionnels du petit enfant souffrant de gastroentérite aiguë ou de diarrhée due aux antibiotiques, Bioprotus 700 de Carrare qui contribue à réguler le transit et à régénérer la flore intestinale, Colilen IBS d’Aboca qui a une action rapide sur les douleurs abdominales, Sensi Colon Regul d’Ortis qui soulage les crampes intestinales et le Stylo Ylo Digestion d’Ythera, un dispositif médical qui vient au secours des troubles digestifs en utilisant l’action synergique de la phytothérapie et de l’acupression.
Didier GALIBERT |