Pour les mamans qui ne veulent ou ne peuvent allaiter, ou encore pour les bébés qui refusent leur biberon à base de lait de vache, une alternative existe aujourd’hui, le lait de chèvre !
Un lait infantile au lait de chèvre vient en effet d’être autorisé sur le marché Français. Son nom ? Capricare du laboratoire PediAct. Si l’allaitement maternel, on ne le dira jamais assez reste le saint des saints pour la santé et la croissance de nos bébés, il arrive qu’une jeune maman ne puisse pas allaiter, ou tout simplement n’en n’ai pas envie.
Jusqu’à présent, seule solution pour elles ? Opter pour un lait 1er âge, en clair pour nourrisson jusqu’à 6 mois, et 2ème âge ensuite, à base de lait de vache.
Désormais et grâce à un avis favorable de l’EFSA, l’Autorité Européenne de sécurité des aliments, basé sur deux études cliniques, les mamans pourront se tourner vers un lait infantile à base de protéines de lait de chèvre, le Capricare donc.
Le lait de chèvre, rappelons-le a été longtemps décrié et déconseillé pour les bébés. Accusé d'être trop riche en sels minéraux, problèmes rénaux à la clé, et trop pauvre en certaines vitamines et acides gras essentiels. La formule aujourd’hui est parfaitement adaptée aux besoins du bébé et plus proche du lait maternel que le lait de vache.
Avec des atouts pour nos bébés. Selon le docteur Marc Bellaïche, pédiatre à l’hôpital Robert-Debré, à Paris en effet, le lait de chèvre est plus digeste. Important quand on sait que le système digestif des bébés est immature et que 40% d’entre eux souffrent de troubles intestinaux. Par ailleurs, il est aussi moins allergisant.
Enfin, le goût du lait de chèvre infantile est aussi plus doux. Un atout quant on sait 15 % des nourrissons ne veulent pas de leur biberon- on parle de troubles de l’oralité- et qui pourront l’accepter plus facilement. A essayer en tout cas avant de passer par la case médicament.
Le docteur Marc Belaïche toujours le reconnaît, ce lait de chèvre ne sera pas donné en première intention, mais constitue une alternative dans tous ces cas et non des moindres.
Pour plus d'information: www.pediact.com/
Pascale Pommier de Santi |