La prise d'antalgiques légers pendant la grossesse pourrait constituer un facteur de risque d'anomalies du développement de l'appareil reproducteur des fœtus mâles.
C'est on tous cas la conclusion d’une étude publiée sur le site de la revue Human Reproduction. Cette étude a été menée par une équipe de chercheurs français, danois et finlandais auprès de 2 300 femmes danoises ou finlandaises.
Les petits garçons danois dont la mère avait pris des antalgiques (aspirine, anti-inflammatoires ou paracétamol) pendant leur grossesse ont plus fréquemment une cryptorchidie (un testicule qui reste en position abdominale et ne descend pas dans les bourses). Cette association entre la prise d'antalgiques et l'anomalie n'est cependant pas retrouvée chez les femmes finlandaises.
D’autres recherches sont donc nécessaires pour parvenir à une conclusion définitive.
F.Verain
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