La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de publier une série de recommandations destinées aux professionnels de santé afin de prévenir la survenue d’actes violents chez les patients souffrant de troubles mentaux graves.
La HAS rappelle que « Tous types de violence confondus, 3 à 5 % seulement des actes violents seraient dus à des personnes souffrant de troubles mentaux », essentiellement des troubles schizophréniques ou bipolaires.
La commission d’audition sur la dangerosité psychiatrique a identifié les principaux facteurs de risque : des antécédents de violence commise ou subie (notamment durant l’enfance), la précarisation, les difficultés d’insertion sociales, l’isolement ; l’abus ou la dépendance à l’alcool ou à d’autres substances, les troubles de la personnalité de type antisocial et la mauvaise prise des traitements.
« Être attentif et à l’écoute des proches permet souvent de désamorcer un possible passage à l’acte violent » indique la HAS. « La prise en charge attentive, proche et durable et surtout sans rupture de soins, en particulier dans les six premiers mois après la sortie de l’hôpital, est une des clés pour prévenir ce risque ».
C.Durand
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