Selon l’étude Santé conduite par Opinion Way pour la Smerep, 26% des étudiants se déclarent fumeurs occasionnels ou réguliers, contre 22% l’an passé. Parmi eux, près de 20% ne souhaitent pas arrêter de fumer.
Malgré les messages de préventions reçus de plus en plus tôt, notamment ceux du Ministère de la Santé qui reconduit en novembre son opération « Moi(s) sans tabac », et en adéquation avec la tendance générale constatée dernièrement, le nombre d’étudiants français fumeurs est en hausse cette année et la proportion d’étudiants et lycéens souhaitant arrêter de fumer ne baisse que légèrement.
Préserver sa santé et son porte-monnaie restent les motivations principales pour l’arrêt de la cigarette.
L’étude de la Smerep révèlent également que les ex-fumeurs ont majoritairement arrêté le tabac par la volonté seule (86% des étudiants français). En outre, les moyens pour arrêter de fumer sont beaucoup plus diversifiés en Ile-de-France, avec la E-cigarette (9% des étudiants d’Ile-de-France), la Gum (6%) ou encore l’Hypnose (3%) et les médecines douces (3%), alors que pour les étudiants français, ces méthodes sont quasi-inexistantes.
La consommation de tabac chez les étudiants et lycéens demeure un enjeu de santé public, c’est pourquoi la Smerep vient d’éditer une brochure intitulée « Tabac, cannabis, j’arrête, je respire » ayant pour but d’encourager tous les jeunes à participer à l’opération « Moi(s) sans tabac ! ». Même si plus de 90% des étudiants et des lycéens déclarent être déjà informés sur les dangers de la consommation de tabac, constate la Mutuelle.
Plus d’infos sur : www.smerep.fr
D.Galibert
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