C'est un fléau mondial qui affecte plus particulièrement l'Asie, et l'Inde notamment : la pollution atmosphérique aurait des répercussions importantes sur la santé des bébés et de leur cerveau. Les Nations Unies lancent un cri d'alarme cette semaine avec la publication d'un rapport de l'Unicef.
Si on connait depuis longtemps le lien entre pollution et asthme, la recherche scientifique s'était jusque-là moins attardée sur les impacts en terme de développement cognitif. Et à en croire l'étude, les enfants exposés dès le plus jeune âge à un air pollué héritent d'une incidence négative sur leur apprentissage, leur mémoire et leurs capacités linguistiques et motrices. Au point que le QI, les résultats d'examens ou encore les notes à l'école pourraient s'en ressentir à terme.
A titre préventif, les Nations Unies appellent les pays les plus concernés à avoir recours aux masques de visage pour les enfants et bien évidemment à faire de la lutte contre la pollution une priorité nationale.
N.Bourboin
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