Une étude du laboratoire IVI tend à montrer la nocivité pour les embryons de la pollution environnementale dans les laboratoires de FIV.
Des polluants omniprésents : plastiques, colles, détergents, cosmétiques…
L’étude a été focalisée sur le benzène, contenu dans la fumée du tabac, dans les émissions industrielles et voitures, certaines colles et des plastiques, et le limonène qui se retrouve dans les détergents, les parfums, les déodorants, les cosmétiques ou encore le maquillage.
Le benzène et le limonène, responsables de fausse couches
Ces deux polluants influent négativement sur les embryons. Ainsi, exposer l’embryon à des concentrations élevées de limonène limite la probabilité qu’il se développe jusqu’au stade de blastomère, étape à laquelle s’effectue le transfert pour maximiser les chances de grossesse. Une concentration élevée en benzène peut quant-à-elle provoquer chez l’embryon des anomalies chromosomiques entraînant l’échec de l’implantation et la fausse couche.
Cette étude inédite sur l’homme peut servir de point de départ pour fixer des limites de concentration afin de garantir la qualité optimale des embryons au cours des traitements de procréation médicalement assistée.
Valérie Karache
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