Ces dernières années, les algues marines sont de plus en plus présentes dans nos assiettes, qu’elles soient fraîches, séchées ou en compléments alimentaires.
Mais les algues ont des teneurs variables en iode, parfois très élevées, comme c’est le cas des algues brunes laminaires (Laminaria et Saccharina) ou de l’algue rouge (Gracilaria). Et un apport excessif et régulier en iode peut entraîner des dysfonctionnements de la thyroïde et certains effets indésirables au niveau cardiaque et rénal.
L’Anses a examiné le risque d’excès d’apport en iode lié à la consommation de ces produits et déconseille la consommation d’algues et de compléments alimentaires à base d’algues à certaines populations à risque : les personnes présentant un dysfonctionnement thyroïdien, une maladie cardiaque ou une insuffisance rénale ; les personnes suivant un traitement par un médicament contenant de l’iode ou du lithium et les femmes enceintes ou allaitantes, hors avis médical.
Frank Verain
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