Etre stressé, c'est fournir un effort pour s'adapter à un changement important, un danger, une émotion intense. C’est une réaction physiologique de l’organisme pour faire face.
Ne pas ignorer la phase d’alerte
Après une phase d’alerte, l’organisme s’adapte en puisant dans ses réserves d’énergie. Les symptômes traduisant cette mobilisation du corps varient d’une personne à l’autre : souffle court, transpiration, appétit coupé, vomissement, diarrhées, maux de tête… mais ils sont transitoires. Le stress aigu peut provoquer un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral si l’organisme, déjà fragilisé par une maladie ou par l’âge, ne supporte pas un tel effort d’adaptation.
De la phase de résistance à la phase d’épuisement
Si les contraintes sont fortes, se cumulent, s’enchaînent ou durent longtemps et que l’on ne parvient pas à dénouer la situation, la phase de résistance se prolonge et l’organisme consomme toutes ses ressources adaptatives : c’est la phase d’épuisement.
Des conséquences graves
Les conséquences de cette chronicisation du stress, physiques et psychologiques, peuvent être graves. Depuis les troubles digestifs et intestinaux (brûlures d’estomac, reflux gastro-oesophagien, syndrome de l’intestin irritable) jusqu’aux palpitations et poussées d’hypertension artérielle en passant par des tensions musculaires, douleurs céphalées de tension, insomnies, vertiges, toux nerveuses, difficultés à se concentrer, irritabilité, agressivité.
Didier Galibert
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