N’oubliez pas que la grippe peut dégénérer en surinfection grave chez les plus fragiles. En France, 10 000 à 15 000 personnes en meurent chaque année.
Les virus grippaux ne sont pas les mêmes
Tout dépend des années car les virus grippaux en circulation (de type influenza) diffèrent. L’hiver dernier, la mortalité a été modérée, en majorité des plus de 75 ans et des enfants de moins de 5 ans. C’est moins que lors de la « saison » 2017-2018 (13 000 morts), sans doute parce que l’épidémie a commencé en janvier et n’a duré que 8 semaines.
Mieux identifier les symptômes
Les symptômes sont souvent attribués au rhume, à tort car le nez ne coule pas, le début est plus brutal et les douleurs (mal de gorge, courbatures, céphalées) souvent associées à une forte fièvre et une grosse fatigue.
Eviter le risque de complications
Seule solution si l’on ne veut pas être « HS » au moins une semaine et courir le risque de complications, en particulier pulmonaires : la vaccination annuelle. Surtout après 65 ans, en cas de grossesse, de maladie chronique comme le diabète et de problèmes cardiaques.
L’importance de la vaccination
Les Français ne se vaccinent pas assez et il est probable que, selon le slogan de l’Assurance maladie, « cette année encore, la grippe va faire très mal ». Si on peut être vacciné contre la grippe et avoir un syndrome grippal (car les virus en cause ne sont pas les mêmes), il ne faut pas en conclure que le vaccin est inefficace.
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Didier Galibert
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