Des chercheurs viennent de montrer que les femmes qui ont des rapports sexuels fréquents à l'approche de la quarantaine sont moins rapidement ménopausées que celles qui ne sont pas autant actives sexuellement au même âge.
2936 femmes suivies pendant dix ans
Plus précisément, les résultats indiquent qu'en moyenne, faire l'amour au moins une fois par semaine réduit la probabilité d'entrer en ménopause de 28%, par comparaison avec les femmes qui ont des rapports sexuels moins d'une fois par mois.
Le corps « maximise » la forme physique
Pour expliquer cette disparité, les scientifiques avancent l'hypothèse qu'en l'absence de rapport sexuel, le corps ne reçoit pas les signaux physiques d'une éventuelle grossesse, ce qui pourrait expliquer l'apparition plus précoce de la ménopause. Le corps de la femme pourrait davantage investir son énergie dans la prise en charge de la famille plutôt que dans l'ovulation.
De précédentes études se sont déjà penchées sur cette relation entre rapport sexuel et ménopause. Si les explications divergent, ces travaux, notamment ceux du projet SWAN conduit aux Etats-Unis sur 3000 femmes, ont eux aussi mis en avant la corrélation entre la fréquence des rapports sexuels et le début de la ménopause. Comme toutes les relations déclarées étaient hétérosexuelles, les chercheurs ignorent si l'activité homosexuelle aurait un effet similaire.
Le sexe du partenaire n'a pas d'influence
Dans tous les cas, aucun lien n'a été observé entre la présence d'hommes à demeure et les signaux chimiques (phéromones) que les hommes pourraient émettre, une explication qui avait également été avancée pour expliquer cette corrélation.
A.Liarsou
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