L'ostéopathie est la médecine du mouvement par excellence. Elle privilégie l'écoute et le toucher.
L’interférence entre le patient et le thérapeute
Dans son ouvrage « Ostéopathie tissulaire et fasciapraxie, Yves Laval explore, en tant qu’ostéopathe, les récentes découvertes sur les fascias en y associant ses propres investigations. Il aborde l’extraordinaire interférence entre le patient et le thérapeute, qualifiée par lui de résonance thérapeutique, qui amplifie la vision strictement corporelle du Still Point, chère aux ostéopathes.
La dimension supplémentaire du toucher thérapeutique
Puis il traite des processus de vigilance archaïques qui règlent le calibre des systèmes artériolaires et déterminent la trophicité des tissus. Ensuite, il se concentre sur le fulcrum, ce puissant pivot thérapeutique qui agit via les processus de la mécanotransduction cellulaire et donne au toucher thérapeutique une dimension supplémentaire.
Un corpus des différentes techniques
L’ostéopathe est un « passeur », un instigateur neutre des processus de réparation cellulaire mis en route par le patient lui-même sous ses doigts. Des outils précieux et originaux comme les failles et les enroulements périostés interviennent à tous les niveaux tissulaires, sans oublier le fascia duremérien, tissu primordial pour les ostéopathes.
A Lire : Ostéopathie tissulaire et fasciapraxie par Yves Laval aux éditions Dangles.
Didier Galibert
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