Identifié comme cause de certains cancers de la cavité buccale et de l’oropharynx en particulier ceux de base de la langue et des amygdales, le HPV se transmet lors de rapports sexuels oraux.
Des facteurs de risque essentiel
D’origine génitale, le papillomavirus s’introduit dans la bouche lors d’une fellation ou d’un cunnilingus. Même si le tabac, et l’alcool restent de loin les facteurs de risque essentiel des cancers buccaux, la progression des cancers dus au HPV, et notamment au papillomavirus de type 16, est exponentielle.
Une politique vaccinale et de dépistage
La France vient de revoir sa politique de prévention pour proposer aussi aux garçons à partir de 11 ans de se faire vacciner contre le HPV. De nombreux pays comme l’Angleterre, l’Autriche, les Etats-Unis, mais aussi le Canada, l’Italie, la Suisse ou l’Australie le faisaient déjà. L’Australie avec cette politique vaccinale et de dépistage pense même arriver en 2028 à une éradication du HPV.
Sensibiliser les patients aux facteurs de risque
Le dépistage précoce de ces cancers buccaux reste essentiel, car ils se soignent bien, s’ils sont pris précocement. Le chirurgien-dentiste, médecin de la bouche et acteur de santé publique est en 1ère ligne pour réaliser lors de ses consultations un dépistage systématique des cancers de la cavité buccale et doit assurer leurs prévention en sensibilisant les patients aux principaux facteurs de risque tabac, alcool et HPV.
Didier Galibert
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