En France, comme dans le reste du monde, le diabète est devenu une priorité de santé publique. Il est à l’origine de complications graves telles que la maladie rénale chronique (MCR) dont le dépistage reste insuffisant et trop tardif.
Dialyse ou transplantation rénale
Le diabète et l’hypertension artérielle sont les deux principales causes de la MCR. Dans sa forme sévère, la maladie rénale terminale, les dommages sur le rein et la détérioration de la fonction rénale ont progressé jusqu’à une étape où la dialyse ou la transplantation rénale sont requises.
Le dépistage en deux examens
En France, près de 4 millions de personnes vivent avec le diabète. Parmi elles, près de 2 sur 3 ont une MCR. Le dépistage de la MCR est réalisé grâce à deux examens : une prise de sang (créatininémie) et une recherche d’albumine dans les urines (albuminurie), prescrits par le médecin généraliste.
Retarder les complications
Si le dépistage précoce de la MCR est fondamental pour éviter ou retarder certaines complications, celui-ci reste insuffisant et trop tardif, en particulier chez les personnes à risque de développer la maladie tels que les patients diabétiques.
L’utilité d’une intervention précoce
Actuellement 61% des patients diabétiques ne sont pas dépistés pour la MCR. Un patient sur 3 arrivant au stade terminal n’avait pas été dépisté avant. Pourtant une intervention précoce ralentirait de moitié le déclin de la fonction rénale.
Didier Galibert
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