Une étude récente dans The Lancet met en lumière le déclin mondial de la fécondité, avec plus de la moitié des pays en dessous du seuil de remplacement.
Selon le Global Burden of Disease, financé par la fondation Gates, cette tendance pourrait conduire à un déficit démographique dans trois quarts des pays d’ici 2050, et presque tous d’ici 2100. Les pays en développement, notamment en Afrique subsaharienne, pourraient voir leur population croître, tandis que les pays développés connaîtraient une baisse. Cette évolution démographique pourrait avoir d’importantes répercussions économiques et sociales.
Dans ce contexte, des voix comme celle du président français appellent à une action démographique. Cependant, l’OMS recommande de traiter ces données avec prudence, pointant des lacunes méthodologiques et suggérant que la baisse de la fécondité peut avoir des conséquences positives et négatives, sans solution évidente pour influencer ces tendances.
Sophie de Duiéry
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