En France, 47% de la population souffre de surpoids et 17% d’obésité et, selon les prévisions de l’OMS, on s’achemine vers les 30% d’ici 2030.
Pour une prise en charge adaptée
Pourtant, alors même qu’elle entraîne dans son sillage de nombreux problèmes de santé (19 pathologies associées : diabète, risque accru de cancers, maladies cardio-vasculaires, Covid-19, et.) l’obésité n’est pas considérée comme une maladie à part entière. Et les personnes qui en souffrent ne bénéficient pas de la prise en charge cohérente et adaptée.
Une discrimination anti-obèses
Dans leur ouvrage « Je n’ai pas choisi d’être gros.se », Anne-Sophie Joly et Richard Zarzavatdjian apportent un éclairage sur la maladie (causes génétiques, poids de l’hérédité, limite des traitements, marqueur d’inégalités sociales…), mais aussi ils détaillent les principaux champs où se manifeste la discrimination anti-obèses : dans le milieu scolaire via le harcèlement, la vie professionnelle, la prise en charge médicale et dans les représentations (mode, TV, etc.).
Changer le regard qu’on lui porte
Ce livre comporte une réflexion rendue émouvante par les témoignages de six personnalités (Marianne James, Magloire, Valérie Damidot, Danielle Moreau, Sonia Dubois et Laurent Ournac) ainsi que d’anonymes sur leur propre parcours et rapport avec leur obésité. Ultime démonstration qu’il est plus que temps de changer le regard qu’on lui porte et de la considérer avec plus d’empathie et de bienveillance.
A Lire : Je n’ai pas choisi d’être gros.se par Anne-Sophie Joly et Richard Zarzavatdjian aux éditions Solar.
Didier Galibert
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